Pierre Louis Costes sobre o Special Edition

Este rapaz ainda nem tirou a carta de condução, mas já é um dos grandes do Bodyboard Mundial. Brilhou na Nazaré e ... gostou.

A entrevista é a um site francês.

Pierre Louis Costes à Nazare
07/01/2008


« (...) ramasser des séries sur la tête, s’agripper au jet ski, surfer des vagues de 5 mètres, ramer pour éviter les vagues qui décalaient... »

Il nous raconte les furieuses vagues qu'il a du affronter courageusement. Blessé juste après la compétition, il fera tout pour être prêt à Pipeline (Hawai) fin février pour la première étape du tour mondial professionnel 2008.

Entretien et photos, Stéphane Michaux

C'était une première pour toi cette vague; en avais tu déjà entendu parler ?

Oui, j’en avais entendu parler, souvent par Cédric (Dufaure) et Cap2 (Nicolas Capdeville) qui avaient participé aux ETB sur ce même spot. Je pense qu’aujourd’hui Nazare a la réputation d’être un des plus gros beach break au monde. La première fois qu j’ai pu surfer cette vague, c’était lors de ma première série.

Tu as donc participé à la plus grande compétition de grosses vagues en Europe, c'était extra dis nous ?

Cet évènement était certainement la meilleure compétition à laquelle j’ai participé, une organisation exemplaire, le logement et la nourriture offert dans un hôtel très confortable. La sécurité était incroyable; rien n’aurait pu être possible sans eux. De nombreux médias étaient également présent (télé, radio, internet....). Les vagues étaient tout simplement dantesque. Je me rappelle être arrivé sur le spot le matin et voir ces énormes murs casser à 20 mètres du bord. Pendant toute la journée, beaucoup de personnes déferlaient sur la plage. Je suis très heureux que les gens aient pu voir ce qu’était le vrai bodyboard ! C’est ce genre de compétition qui fera avancer notre sport.

Tu étais invité parmi des portugais et un canarien, peux tu nous raconter l'ambiance entre vous et au moment d'affronter ces vagues géantes ?

L’ambiance était assez spéciale. La houle était annoncée énorme : du jamais vu pour cette compétition. Nous étions tous très excités et anxieux. Je pense que très peu d’entre nous avaient l’envie de gagner en premier objectif. Le fait de tous rester ensemble enlevait toute rivalité. C’était avant tout un challenge de surfer ces conditions. Il n’y avait pas ce stress ou cette pression que je rencontre lors des autres compétitions. Notre seule envie était de représenter le bodyboard à son plus haut niveau et surtout de ne pas ramasser.

Cela t'a marqué physiquement et nerveusement ?

Physiquement, cela m a beaucoup marqué. En finale, j’ai cassé mon leash et du être contraint de rester 20 minutes en pleine zone d impact, les jets skis ne pouvant pas me chercher à cause des clapots et du courant. J’ai heureusement réussi à regagner le bord complètement sonné. Sans aucun doute, c’est la compétition la plus physique de tous les temps, ramasser des séries sur la tête, s’agripper au jet ski, surfer des vagues de 5 mètres, ramer pour éviter les vagues qui décalaient...

Est ce que ce sont les plus grosses vagues que tu aies surfées cette année et en Europe ?

Oui, je pense; c’est très rare de voir un spot tenir des vagues de cette taille, surtout un beach break; c’était aussi gros qu’Hawaii, une sorte de gravière maxi version.

Quel a été ton programme pour le moment ?

Pour l’instant, je dois me reposer. Je me suis fissuré la rotule sur un spot au Portugal le jour d’après la compétition. Je saurai si je dois être opéré dans 3 semaines, ce qui m empêchera de participer à Pipeline (ndlr : 1ère étape du tour mondial IBA 2008 fin février). J’espère que je pourrai m’en passer. Les chirurgiens pensent que j en ai pour 6 semaines avant une soudure définitive.

Donc, j’ai passé les fêtes avec ma famille ; j’en profite pour passer mon permis de conduire, et malgré ma blessure m’entraîner physiquement, muscler mon dos, mes épaules et mes abdos. Si jamais mon genou se rétablit avant Hawaii, je veux être prêt physiquement pour Pipeline.

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